1. Ceci n'est pas un titre
1. Ceci n’est pas un titre
Ahhhh, nous y voilà enfin ! mon premier billet depuis La Rochelle.
Bon, alors je vous le dis tout de suite, certains individus auraient tenté de me faire comprendre que mon blog à LP était quelque peu, comment dire, super chiant. C’est sûr, vous autres, enfoirés de jeunes de merde, dès qu’il y a pas des tonnes de photos, de dessins, et que les paragraphes font plus de deux phrases, vous trouvez ça chiant.
Justement je change de paragraphe, alors que je suis dans la même idée, mais ce n’est qu’un subterfuge pour dynamiser le texte. Surtout que vous allez faire la tronche y a pas de photos.
Je commencerai par le début, en toute logique. Je suis arrivé à la Chelle-Ro samedi, après cinq heures d’un trajet éprouvant, à cause des pluies diluviennes s’abattant sur mon pauvre petit par brise, mais surtout à cause de l’envie de gerber à cause de ma soirée de départ de la veille. J’ai, comme tous les jours, manqué de me tuer : je vois une voiture freiner jusqu’à l’arrêt sur l’autoroute tout ça parce qu’une espèce de conne était en train de faire marche arrière en crabe car elle avait raté sa sortie. Bref, connasse. J’ai aussi fait pas mal d’aquaplaning mais rien de bien insurmontable pour le surfer que je suis.
Je débarque en plein cœur de la Rochelle, me perds, trouve enfin Villeneuve-les-salines, mon nouveau tier-quar, ma téci, bref en un mot : mon fief.
J’arrive devant la maison où ma ptite vieille m’attendait depuis certainement quelques heures. Ah mais je vous ai même pas dit ! Je vis chez l’habitant, enfin l’habitante en l’occurrence, avec une autre étudiante. J’entre et découvre une maison, une odeur et une Janine plutôt vieillottes. Je m’attendais à quelque chose de pas trop vieux, et croyez-moi j’ai appris une grande leçon ce jour-là : ne jamais se fier à ce que l’on croit… ou un truc dans le genre. Non ce qui m’a déçu est que je pensais avoir un clic-clac pour pouvoir vous inviter tous en même temps mais en fait non donc tant pis.
Donc ça c’était mon samedi, après vient le dimanche (je vous avez prévenu que ça serait plus facile et logique). Alors le dimanche c’est comme partout on s’emmerde. J’ai donc regardé et fini la deuxième saison de Desperate Housewives (d’ailleurs tout le monde meurt à la fin) et j’ai bien ri puisque la traduction de je ne sais plus quelle expression (je les regarde en VOST) était « sac à foutre ».
Je me suis aperçu que samedi, partant un peu dans la hâte et surtout encore bourré, j’avais oublié une tour de divi… hum de DVD, mais surtout touteuh la musiqueuh queuh j’aimeuh, et ça c’est une boulette.
Lundi : premier jour (bouhhhhhh ! ça fait peur). Bon on ramène tous nos culs, on se fait présenter la Lup pendant 2 heures. Oui alors ce terme signifie « licence universitaire professionnelle », et il faut le prononcer comme Mammouth dans Nicky Larson, comme s’il voulait dire « la loupe ». ensuite je vais bouffer tout seul au Mac Do, j’avais pas faim, je fais un tour rapide sur le port, je vais même bouquiner à la B.U. Après on renquille sur 4,5 heures de cours. En sortant, des mecs de la classe demandent ce que la populace fait le soir même, proposant de sortir pour faire les groupes de travail. Il s’avérait que ce n’était qu’un prétexte pour aller boire un coup. On n’était que 9 mais ça s’est avéré être très convivial. Il y a une nana qui a 34 ans, et je lui en aurait volontiers donné 20.
Aujourd’hui mardi, rien. Pas cours. Du coup on se rejoint à 16h pour aller à la « Guignette » cave à vin ouverte de 16h à 20h. Au fait, tout le monde à l’air très sympa, enfin pour l’instant. J’ai l’impression d’être à l’iut, ça se présente pareil, la classe, les gens, sauf que là on a une salle rien que pour nous (on sera tout le temps dedans), avec des PC et internet. Ah oui et mon emploi du temps, qui change toutes les semaines peut aller du 2h de cours par jour, jusqu’à 9h.
Bon je me magne parce qu’il faut bientôt que j’aille acheter une carte de la ville, je suis à vélo et je ne connais pas encore les raccourcis, du coup c’est long. Surtout que je sais pas qui a dit qu’il faisait toujours beau mais pour l’instant il a pas arrêté de flotter. Tellement d’ailleurs que les canalisations ont été bloquées et qu’on s’est retrouvé avec un rat hier dans la maison. Ca plus l’araignée énorme, avec ses huit pattes velues, qui a surgit de mon sac de bouffe quand j’ai déballé mes affaires. Eh bah heureusement que je suis pas une gonzesse hein ?!
Ah oui Janine (ouais je sais pas trop comment ça s’écrit mais bon…) est un peu sourde. Ce qui fait qu’elle ne s’entend pas parler… enfin crier. Tiens je sens que vous me croyez pas, je vais donc de ce pas nonchalant vous reporter un dialogue, ma foi, assez cocasse.
Moi : « - C’est normal qu’il y ait une souris chez vous ? »
Janine : « - hein ? ah oui oui…
- Nan je disais : je crois qu’il y a une grosse souris chez vous…
- Ah bon ! ah d’accord, oui oui mais ça dépend, c’est sûr…
- (ouh putain) Nan, Y A UN PUTAIN DE RAT DANS LE NAVIRE, TU COMPRENDS MAMIE TROUBLON !?
- Quoi ? un rat ? ah bah ça !
- Ouais bah quand même…
- Comment ?
- Nan je disais : QU’EST-CE QUE JE TE SERS ? UN ECSTAZY ?
Oui donc vous l’avez compris, si vous passez votre temps en boîte maintenant vous finirez comme ça.
Sinon, Nolwen, la « colloc’ » en quelque sorte, est sympa. Oui, juste sympa. Bah quoi ? Je l’ai vue deux fois 5 minutes (oui oui ça fait 10 minutes), je peux pas juger ! Par contre on mange tous ensemble et, la jouant d’habitude assez solo à ce niveau là vous pouvez vous douter que ça m’emmerde un peu.
Bon cadeau quand-même, voici ce qui est accroché au dessus de mon lit.
Oh et puis merde, vous avez été sages, je vous montre aussi ce qu’il y a aussi d’accroché dans les chiottes, alors contents ?
En ce moment je lis un truc sur la mythologie grecque (ouais j’adore ça) et j’ai découvert qu’un de mes mots préférés, à savoir « autochtone » signifiait « sorti de la terre »… cool hein ? ah il est vraiment trop énorme ce mot.
Tiens il repleut.
PS : promis y en aura moins la prochaine fois. Et je me démerde pour mettre des photos.
Ahhhh, nous y voilà enfin ! mon premier billet depuis La Rochelle.
Bon, alors je vous le dis tout de suite, certains individus auraient tenté de me faire comprendre que mon blog à LP était quelque peu, comment dire, super chiant. C’est sûr, vous autres, enfoirés de jeunes de merde, dès qu’il y a pas des tonnes de photos, de dessins, et que les paragraphes font plus de deux phrases, vous trouvez ça chiant.
Justement je change de paragraphe, alors que je suis dans la même idée, mais ce n’est qu’un subterfuge pour dynamiser le texte. Surtout que vous allez faire la tronche y a pas de photos.
Je commencerai par le début, en toute logique. Je suis arrivé à la Chelle-Ro samedi, après cinq heures d’un trajet éprouvant, à cause des pluies diluviennes s’abattant sur mon pauvre petit par brise, mais surtout à cause de l’envie de gerber à cause de ma soirée de départ de la veille. J’ai, comme tous les jours, manqué de me tuer : je vois une voiture freiner jusqu’à l’arrêt sur l’autoroute tout ça parce qu’une espèce de conne était en train de faire marche arrière en crabe car elle avait raté sa sortie. Bref, connasse. J’ai aussi fait pas mal d’aquaplaning mais rien de bien insurmontable pour le surfer que je suis.
Je débarque en plein cœur de la Rochelle, me perds, trouve enfin Villeneuve-les-salines, mon nouveau tier-quar, ma téci, bref en un mot : mon fief.
J’arrive devant la maison où ma ptite vieille m’attendait depuis certainement quelques heures. Ah mais je vous ai même pas dit ! Je vis chez l’habitant, enfin l’habitante en l’occurrence, avec une autre étudiante. J’entre et découvre une maison, une odeur et une Janine plutôt vieillottes. Je m’attendais à quelque chose de pas trop vieux, et croyez-moi j’ai appris une grande leçon ce jour-là : ne jamais se fier à ce que l’on croit… ou un truc dans le genre. Non ce qui m’a déçu est que je pensais avoir un clic-clac pour pouvoir vous inviter tous en même temps mais en fait non donc tant pis.
Donc ça c’était mon samedi, après vient le dimanche (je vous avez prévenu que ça serait plus facile et logique). Alors le dimanche c’est comme partout on s’emmerde. J’ai donc regardé et fini la deuxième saison de Desperate Housewives (d’ailleurs tout le monde meurt à la fin) et j’ai bien ri puisque la traduction de je ne sais plus quelle expression (je les regarde en VOST) était « sac à foutre ».
Je me suis aperçu que samedi, partant un peu dans la hâte et surtout encore bourré, j’avais oublié une tour de divi… hum de DVD, mais surtout touteuh la musiqueuh queuh j’aimeuh, et ça c’est une boulette.
Lundi : premier jour (bouhhhhhh ! ça fait peur). Bon on ramène tous nos culs, on se fait présenter la Lup pendant 2 heures. Oui alors ce terme signifie « licence universitaire professionnelle », et il faut le prononcer comme Mammouth dans Nicky Larson, comme s’il voulait dire « la loupe ». ensuite je vais bouffer tout seul au Mac Do, j’avais pas faim, je fais un tour rapide sur le port, je vais même bouquiner à la B.U. Après on renquille sur 4,5 heures de cours. En sortant, des mecs de la classe demandent ce que la populace fait le soir même, proposant de sortir pour faire les groupes de travail. Il s’avérait que ce n’était qu’un prétexte pour aller boire un coup. On n’était que 9 mais ça s’est avéré être très convivial. Il y a une nana qui a 34 ans, et je lui en aurait volontiers donné 20.
Aujourd’hui mardi, rien. Pas cours. Du coup on se rejoint à 16h pour aller à la « Guignette » cave à vin ouverte de 16h à 20h. Au fait, tout le monde à l’air très sympa, enfin pour l’instant. J’ai l’impression d’être à l’iut, ça se présente pareil, la classe, les gens, sauf que là on a une salle rien que pour nous (on sera tout le temps dedans), avec des PC et internet. Ah oui et mon emploi du temps, qui change toutes les semaines peut aller du 2h de cours par jour, jusqu’à 9h.
Bon je me magne parce qu’il faut bientôt que j’aille acheter une carte de la ville, je suis à vélo et je ne connais pas encore les raccourcis, du coup c’est long. Surtout que je sais pas qui a dit qu’il faisait toujours beau mais pour l’instant il a pas arrêté de flotter. Tellement d’ailleurs que les canalisations ont été bloquées et qu’on s’est retrouvé avec un rat hier dans la maison. Ca plus l’araignée énorme, avec ses huit pattes velues, qui a surgit de mon sac de bouffe quand j’ai déballé mes affaires. Eh bah heureusement que je suis pas une gonzesse hein ?!
Ah oui Janine (ouais je sais pas trop comment ça s’écrit mais bon…) est un peu sourde. Ce qui fait qu’elle ne s’entend pas parler… enfin crier. Tiens je sens que vous me croyez pas, je vais donc de ce pas nonchalant vous reporter un dialogue, ma foi, assez cocasse.
Moi : « - C’est normal qu’il y ait une souris chez vous ? »
Janine : « - hein ? ah oui oui…
- Nan je disais : je crois qu’il y a une grosse souris chez vous…
- Ah bon ! ah d’accord, oui oui mais ça dépend, c’est sûr…
- (ouh putain) Nan, Y A UN PUTAIN DE RAT DANS LE NAVIRE, TU COMPRENDS MAMIE TROUBLON !?
- Quoi ? un rat ? ah bah ça !
- Ouais bah quand même…
- Comment ?
- Nan je disais : QU’EST-CE QUE JE TE SERS ? UN ECSTAZY ?
Oui donc vous l’avez compris, si vous passez votre temps en boîte maintenant vous finirez comme ça.
Sinon, Nolwen, la « colloc’ » en quelque sorte, est sympa. Oui, juste sympa. Bah quoi ? Je l’ai vue deux fois 5 minutes (oui oui ça fait 10 minutes), je peux pas juger ! Par contre on mange tous ensemble et, la jouant d’habitude assez solo à ce niveau là vous pouvez vous douter que ça m’emmerde un peu.
Bon cadeau quand-même, voici ce qui est accroché au dessus de mon lit.
Oh et puis merde, vous avez été sages, je vous montre aussi ce qu’il y a aussi d’accroché dans les chiottes, alors contents ?
En ce moment je lis un truc sur la mythologie grecque (ouais j’adore ça) et j’ai découvert qu’un de mes mots préférés, à savoir « autochtone » signifiait « sorti de la terre »… cool hein ? ah il est vraiment trop énorme ce mot.
Tiens il repleut.
PS : promis y en aura moins la prochaine fois. Et je me démerde pour mettre des photos.