48- A London chez le Marco

Publié le par Djouls

48- A London chez le Marco

 

 

 

 

 

 

 

 

Oui alors comme je vous l’ai bien fait comprendre, le week-end dernier, je l’ai passé à Londres, avec mon guide Marc.

 

 

 

 

Je vais donc essayer de raconter mes mésaventures rock n’ bollesques chronologiquement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi : Alors vendredi je pensais dormir comme un foufou, en fait que dalle parce que le facteur avait des collis, qu’il voulait apparemment pas ramener à la poste, il voulait s’en débarrasser. Je lui en veux pas j’aurai fait pareil. Donc je me lève à 10h30 pour ouvrir à ce facteur implorant, recueillant les 2 colis qui n’étaient évidemment pas pour moi. Donc là déjà, sans vouloir me plaindre, j’étais crevé. Mais advienne que pourri je dormirais dans le train, me suis-je dis. Oui seulement voilà, quand tu te dis ce genre de trucs, tu te dis pas qu’une connasse va te tenir la jambe pendant les 2h30 de trajet. Donc je me dirige vers ma place réservée  à mon égard dans le train mais elle était prise par une jeune pouf’, pas terrible d’ailleurs, et elle était avec 2 ou 3 copines, je lui ai dit de se barrer, elle a dit que c’était pas écrit que c’était réservé et nia nia nia, bref ta gueule, moi j’étais pas d’humeur à me prendre la tête pour une place surtout quand il y en a d’autres de libres. Ah le con ! Ah bah oui ça, c’est comme quand mon voyant de réservoir se met sur le rouge, tu le sais pas, tu peux pas le prévoir. Je m’installe donc à côté de cette quinquagénaire, chiante, qui veut faire djeun’s en disant des gros mots, genre oui moi j’ai été cool, plus cool que ma fille, j’ai fumé des pétards, j’étais pas hippie mais cool quand même, et je vois pas pourquoi je devrais payer autant d’impôts, parce que j’aime bien raconter ma vie Arghhhhhh ! Bref impossible de dormir, surtout que du coup comme la conversation était engagée, il fallait un peu participer tout de même. En plus j’ai l’impression que Debbie (oui c’est son firstname) ne supporte pas d’être à côté de quelqu’un sans lui parler, les blancs dans les conversations doivent la rendre mal à l’aise.

Après 2h30 de calvaire, j’arrive enfin à bon port, enfin bonne gare, m’étant planté dans les horaires que j’ai donné à Marc, ce dernier ne se trouve bien évidemment pas là. Alors ensuite on s’appelle, on se voit, c’est beau tout simplement, on court l’un vers l’autre, pendant 2 minutes alors qu’on est à 20 mètres, mais que voulez-vous dans ce genre de retrouvailles c’est ralenti obligatoire. Je trouve un Marc qui n’a pas changé, mais qui est barbu, ce qui fait qu’il m’a piqué en me roulant une pelle. Là comme de foucards on s’emmerde pas on va direct prendre le métro, l’ « oundairgrounde », le tioube quoi. Ca ne dure pas longtemps, on sort et se dirige vers l’ « Ambassade du Texas » (qui est le nom d’un bar rassurez-vous, d’où les guillemets) où les collègues de bureau de Marc l’attendent. Bon je vais pas vous faire la liste puisque c’est sur le blog de Marco, et en plus avec des photos (PENSER A FAIRE UN LIEN DE MERDE !!!). Alors ils sont complètement sympas, autant vous prévenir tout de suite. Je renverse ma vodka orange, que Marc vient de me payer, dans le plat de tacos, mais je suis fatigué, ce qui fait que tout le monde a repéré le mec trop cool que je suis, le mec qui se prend pas la tête quoi. Alors faut quand même dire que là-bas j’ai quand même (ce qui fait 2 « quand même » dans la même phrase, mais ça fait plaisir) rencontré les nanas qui se sont chargées de mon dossier quand j’ai postulé pour le poste d’assistant. C’est là que cette expression qui m’agace, qui n’est autre que « le monde est petit », que l’on assaisonne généralement de la sorte : « ah bah qu’est ce que le monde est petit ma bonne dame ! », prend toute son ampleur. Donc j’ai surtout parlé avec la Française je crois, qui en plus n’étais là que pour une semaine (en plus !), super sympa, chouquette, la trentaine toute fraîche je pense, bref j’aurai très bien pu être sa sœur. Je lui ai dit clairement que l’espèce de newsletter que nous autres les FLAs (Foreign Language Assistants) on recevait, étaient carrément de la merde. Et en fait c’était l’anniversaire (ou le départ, faut voir ça avec Marc moi les détails…) de celui qui s’en occupait, Doug, mais je ne lui ai pas parlé, sinon je sens que je lui aurais pété les tibias pour nous pondre une newsletter aussi merdique.

 

 

 

 

On est finalement parti avec Marc puisque tout le monde s’était déjà un peu barré. Sauf que nous on est des foufous, on voulait pas aller se coucher aussi tôt, gardant le plaisir de nos retrouvailles pour plus tard. Donc nous sommes allés au O’Neil, un pub assez grand, qui est en fait plus un club qu’autre chose. Alors on a payé 8£ pour entrer, plus 2£ pour mettre nos affaires, ce qui est, je vous le dis en tant que Liverpoulet, la grosse baise. Alors on a bu, Marc s’est engueulé avec le serveur, un gros con, mais un con, genre connard tu vois… parce que on a commandé 2 vodka et Red Bull (oh ça finira bien par arriver dans votre pays de merde) et qu’on a eu 2 vodka et une seule cannette de Red Bull, ce qui fait un peu cher quand on pense que Marc a dû payer dans les 10,40£. Alors moi j’en ai carrément eu marre que ce gros con emmerde mon pote, qui était courtois, et j’ai fais genre parisien fils à papa, j’ai demandé au mec s’il aimait son job, et s’il voulait le garder, sous-entendent donc que j’aurai pu le faire virer. Ah en y repensant j’en rigole encore. On s’est fait mettre la main au cul par une nana qui n’avait jamais vu de si beaux postérieurs, et je la comprends, moi-même il m’arrive de me pincer le cul. Au bout d’un moment on a fini par rentrer. On est arrivé chez Marc vers 5h45.

 

 

 

 

Je me suis réveillé vers 12h30, regardant Marc (pendant 1h30 tout de même), extenué de notre nuit de tendresse, et l’écoutant même, puisque j’ai eu le droit à un petit ronflement mignon, puis des gémissements de bête. J’ai d’ailleurs inventé une nouvelle technique pour faire arrêter les gens de ronfler : fini le sifflotement de merde, moi je pète, et ça marche. Le son berce le nuiseur, et le gaz l’anesthésie. Donc après un petit déjeuner à la française, ce que je n’ai pas fait depuis des lustres (confiotte, pain grillé, chocolat, beurre…) et la toilette qui s’imposait, nous avons filé en bus, vers le city centre…

 

 

 

 

Mardi 18 Avril, je viens de conduire ma sœur à l’aéroport et reprends ce récit merveilleux, en espérant que ma mémoire n’ait pas oublié ce magnifique week-end londonien.

 

 

 

 

Samedi : Alors samedi matin je me suis réveillé à 12h30, mais le temps que le gros (Marc) ne daigne ouvrir ses yeux magnifiques, et que nous levions nos culs, il était facilement 14h. Nous avons fait une ballade bien sympathique, et longue, également, sachant que nos longueurs de jambes ne sont pas exactement les mêmes. Nous sommes passés par un parc immense, ce qui m’a fait pensé à l’image que je me faisait de Central Park à N.Y. Or d’après Marc, Central Park c’est pas du tout comme ça. Nous avons rejoint Elsa et ses 3 copines que je jugerais de plus ou moins intéressantes… Bah oui, ça m’aurait bien dit de connaître l’une d’elle en profondeur mais cela n’est pas arrivé. Nous sommes allés dans un pub dans lequel on aurait bien eu besoin d’un fil d’Ariane, si vous voyez ce que je veux dire. Nous étions à notre 3ème pinte avec mon guide et compère, alors que les filles n’en était qu’à la moitié de leur première, et ça paraissait déjà trop, les tarlouses. En plus elles voulaient du sirop dans leur bière, crime passable de lapidation dans la terre anguleuse. Et en plus elles se sont plaintes parce qu’elles ne voulaient pas du sirop de grenadine mais de pêche. Vous me connaissez, je leur ai mis un coup de boule. On est ensuite allé à Pizza Hut parce que les gens normaux ont besoin de manger (pfff !), j’ai quitté le groupe un moment pour rencontrer Peter. Un mec lui a demandé une clope pour son bang avec lequel il se trimballait. La joyeuse troupe est ensuite allée dans un bar où nous avons rejoint Rash et les autres potes de Marc (parce qu’il en a, des potes). Puis les filles ont bougé, nous, de notre côté, sommes allés dans un mini club asiat’, j’étais complètement naz sur le coup et la musique n’était pas terrible même si sur la fin nous dansions tous comme des foufous. Mais quelques remontants ont fait leur travail, puis après, déçus de ne pas avoir entendu « Hung up » de Madonna, nous avons de continuer la soirée à trois, à savoir Marc, Suzie et ma personne sans qui ce récit n’existerait pas, et d’ailleurs s’il n’existait pas, dites-moi pourquoi j’existeeeeeraiiiiiiiiis ! Nous n’avons pas rejoint les filles et Peter nous a quittés (nan nan il est pas mort). Bref on s’est retrouvé à je sais pas quelle heure au « Ghetto », rendez-vous incontournable du tout Londres Gay. Alors je ne vous cache pas que la population de cette boîte était majoritairement orientée « homosexuel ». Cela m’a rappelé mes soirées au Banana Club à Paris, le printemps dernier. C’était cependant plus grand et moins trash. Alors le public concerné était parfois un spectacle assez étonnant. En effet, on retiendra la blondinette, un mec super fin et pas très grand, qui mouvait son body comme une jeune vierge effarouchée ; un autre blond, maquillé, avec pour haut (vêtement) une écharpe qui a fini sur sa tête, barbu et avec du poil sur le torse, autant dire qu’on y croyais pas du tout. Un mec super baraqué m’a pris par le bras pendant que nous dansions sur le podium (avec nous c’est tout ou rien) et mon cri suraigu l’a chassé. Une femme un peu bourrue (comment ne pas dire lesbienne ?), et surtout bourrée, a déversé sa bière sur mon bras, mon pantalon et mon Marc, pendant qu’elle embrassait langoureusement une de ses collègues, en supposant qu’elles étaient toutes deux dans les transports routiers. Un mec super bodybuildé a fini avec un jeune homme, et avec Marc nous avons essayé de ne pas trop imaginer leur nuit de tendresse. Nous sommes partis à la fermeture, sans avoir entendu « time goes back, so slowly… » ce qui nous les aurait excités comme des puces. A l’arrêt de bus, après avoir volontairement attendu dans le froid, puisque nous regardions les bus passer sans les prendre, merci Marc de réfléchir avec tes couilles, une nana a dragué un flic, elle s’est fracassait les genoux sur le sol pour une raison que je jugerais d’assez sombre et conne, et le flic a essayé de se la péter en nous parlant en français mais ça ne prend pas avec nous. Quand nous sommes arrivés chez Marc, nous étions complètement crevés, il était 6h30 et il faisait jour.

 

 

 

 

Dimanche :

 

 

 

 

Je me suis une fois de plus réveillé à 12h30, je suis décidément réglé comme une montre à quartz. Et c’est officiel, Marc Botte est une marmotte, pareil encore réveillé vers 14h, et encore j’ai pas arrêté de péter pour le réveiller mais rien à faire. Cette nuit là il n’a pas trop poussé de petits cris de plaisir, dans lesquels je pouvais distinguer des « oui Djouls ! », plus travelot tu meurs. Donc dimanche : journée pépère. On est allé à Camden Town, ce qui est en fait comme les puces, mais en infiniment plus classe. Il pleuvait, c’était un peu relou. Alors on est arrivé au musée quand ça fermait, mais c’était pas grave. Ensuite on devait rejoindre Agathe, amie d’enfance de Marc, mais finalement le R n’B aura eu raison d’elles. Nous sommes finalement restés comme deux cons à prendre un coup dans un pub, racontant nos vies respectives (la mienne étant plus passionnante je vous le cache pas), mangeant du pain avec du Garlic, cocktail détonnant pour puer de la gueule. On s’est aussi pas mal foutu de la gueule de ce gros con de barman, qui faisait des clins d’œil pour un oui ou pour un nom, fronçant un sourcil et en relevant un autre. Le genre de mec qui doit se regarder un quart d’heure dans la glace à poser et se faire des clins d’œil, des sourires, mais aussi mimer la colère, et partir en disant « toi, je te kiffe » à son propre reflet. Bref il m’a complètement fait penser au « beau gosse », que la plupart d’entre vous connaît. On est ensuite allé dans un autre pub puis sommes rentrés à une heure raisonnable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi :

 

 

 

 

Lundi matin j’ai accompagné Marc, ou plutôt l’inverse, jusqu’à son boulot, où nous nous sommes roulé une dernière pelle, claqué une dernière fesse. Comme j’avais pas mal de temps avant de prendre le train, je suis allé à la gare à pied, c’était pas loin, et surtout pour pas payer le métro et me planter de station, ce qui m’a rappelé le jour où, à Paris lors de mon stage, quelqu’un avait décidé de faire chier le monde, c’est à dire, de se jeter sous les rails d’un métro, ce qui m’avait obligé à suivre les stations sur ma carte, à pied, parcourant la moitié de cette ville de merde avec mes petits petons. J’ai pris mon Cappuccino qu’ils ne savent décidément pas faire dans ce pays de merde, avec un gâteau super bon. Puis l’heure de rentrer dans le train est arrivée, je me suis bien entendu retrouvé devant une famille avec des nouveaux-nés qu’ont pas arrêté de chialer et de crier, prouvant à tout le monde qu’ils existaient, sous le regard de parents et de mémères complètement en extase devant un spectacle si mignon. Y a une loi qui devrait obliger les bébés à être muets jusqu’à 18 ans. En arrivant dans mon quartier, une petite vieille me dit bonjour, alors que je devais avoir l’air pas aimable, comme d’hab’, peut-être par peur que je l’attaque elle a pris les devants. Fair enough j’ai envie de dire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Donc résumé de ce week-end à Londres : Ca m’a fait plaisir de voir Marc, même si à l’origine on ne se connaissait pas des masses, oh pis les gens beaux et intelligents s’apprécient toujours que voulez-vous, comment faîtes-vous, vous, les moches et cons ? d’ailleurs vous trouvez pas que je ressemble à Brad Pitt, avec un faux air de Johnny Dep quand même… J’ai aussi vu, même brièvement, Elsa et Peter, ce qui m’a fait quand même du bien, parce que dernièrement c’était assez rare de voir ces deux personnes. J’ai découvert, divinement guidé, la ville de London, ce qui est sympa aussi, de quitter LP de temps en temps.

 

 

 

 

Bref, coût total de l’opération (puisque je sais que c’est ça qui vous intéresse ! bande de capitalistes !) 2546,37 €, soit 12 £ ma chère Maryse !

 

 

 

 Un hot dog... traduisez par... "chien-chaud"?

 Voici en exclusivite mondiale, un bonus pour les rares visiteurs...

 Alors moi le matin il m'arrive de faire la gueule, Marc nan, jamais...

 

 

 

 Ouais salut mmmm on est des serveurs mmm trop cools tu vois...

 

Publié dans cupoftea

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M
"Ya une loi qui devrait obliger les bébés à être muets jusqu’à 18 ans"
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G
Merci pour les photos, c'est excellent !!! :)))Bon je savais bien que c'était un Beatle, faut pas exagérer, par contre sa tête je connaissais pas bien. Eh, je précise que mon frangin a un volume capillaire tout à fait honorable, non mais.
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D
et y a pas qu'au niveau capilaire qu'il y a du volume... vous voyez tous ce que je veux dire.
L
ben c'était un biteul quand même!
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C
Ouais on est pas loin quand meme ! georges a ptet plus de volume au niveau capillaire
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L
sans dentsavec dents
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D
Ecole de merde, je peux pas voir les photos...